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Femmes et sciences : Rosalind Franklin au théâtre de la Reine Blanche

Briser les stéréotypes de genre en mettant en lumière des femmes scientifiques et leurs découvertes au cours de l’Histoire : voici le pari, brillamment relevé, par la série théâtrale Les Fabuleuses, une série de pièces écrites par Elisabeth Bouchaud, physicienne et dramaturge, grande mécène de la Fondation de l’ENS. 

Le 9 janvier, une trentaine d’étudiantes, de mécènes et amis de la Fondation de l’ENS étaient invités à une représentation de la pièce de théâtre “L’affaire Rosalind Franklin”, consacrée à la scientifique qui a découvert la structure en hélice de l’ADN.  

La pièce a été suivie d’un bord de plateau durant lequel Elisabeth Bouchaud et Charlotte Jacquemot, directrice du département d’études cognitives de l’ENS-PSL, ont pu échanger avec le public sur l’histoire de cette femme scientifique méconnue, mais aussi sur les solutions pour favoriser l’orientation des filles dès le plus jeune âge vers une vocation scientifique. 

“Il est nécessaire de montrer des modèles de femmes scientifiques épanouies dans leur vie autant que dans leur métier, à la fois pour rendre les femmes légitimes en sciences et pour que les filles puissent se projeter dans ces carrières », a expliqué Charlotte Jacquemot. 

Cette soirée a préfiguré le mois Femmes et Sciences qui se tiendra à partir du mois de février à l’École normale supérieure, invitant étudiantes et étudiants de l’École, mais aussi de collèges et lycées, à venir découvrir et échanger sur les parcours de femmes scientifiques et sur les solutions pour faciliter l’orientation davantage de filles vers les filière scientifiques. 

Depuis plusieurs années, le programme de bourses Femmes et Sciences de l’ENS favorise l’augmentation du nombre d’étudiantes dans ses départements scientifiques. Chaque étudiante admise à l’ENS via le CNE (concours Normalien Etudiant) reçoit une bourse de 1 000 euros par mois pendant les trois années de scolarités. Ce programme, financé entièrement par des dons à la Fondation de l’ENS, a déjà permis aux départements de physique et de mathématiques d’atteindre leur première promotion de CNE paritaire.