« Ancienne élève (1989 L), je suis profondément reconnaissante à l’École de m’avoir apporté un mélange unique de formation académique de haut niveau, d’ouverture sur toutes les disciplines, littéraires comme scientifiques et de rigueur intellectuelle. Comme dirigeante d’entreprise et comme citoyenne engagée, je suis convaincue que l’École, l’un des principaux lieux en France capable de former des esprits libres et passionnés, peut contribuer aujourd’hui à faire comprendre et mieux accompagner certains des défis majeurs auxquels nous sommes collectivement confrontés. J’espère que les anciens élèves de par le monde qui partagent mon attachement à l’École seront nombreux à nous rejoindre. La cause le mérite ! »
Sophie Boissard
Directrice Générale de Korian
« Au regard des mammouths universitaires, notre École est bien petite. Mais elle a été créatrice en tous savoirs. Elle a pris part aux premiers rangs aux découvertes qui ont fait notre monde, illustré l’esprit et la science fondamentale et appliquée. Ce monde est plus compétitif que jamais. Je souhaite ardemment que l’École garde son rang. Le don répond à la dette. J’aurais pu affecter ma contribution à une bourse pour un candidat étranger. J’ai longtemps hésité. J’ai choisi de remonter le plus possible à l’origine. Je l’ai affectée à l’exploitation scientifique des fonds d’archives de quelques uns de nos grands Anciens. En mémoire de la leçon d’humanité qu’est la Bibliothèque en elle-même et du bonheur qu’elle m’a procuré, et pour préserver cette partie des connaissances sans laquelle il n’y a pas de conscience et de véritable utilité sociale. »
Alain Baudant
(1970 L)
« Membre du Conseil d’administration de la Fondation de l’ENS depuis 4 ans, il était naturel pour moi de m’impliquer également dans le comité de campagne et de faire un don à la Fondation. L’École normale supérieure a une place à tenir parmi les meilleures universités internationales : l’excellence de sa recherche en sciences comme en lettres, l’interdisciplinarité foisonnante, la liberté pour chaque étudiant de construire son parcours sont uniques en France. Pour y parvenir, elle a besoin de moyens supplémentaires que seul le secteur privé peut désormais lui apporter : les alumni comme les entreprises. L’École a façonné ma carrière et je suis fière aujourd’hui de pouvoir lui rendre ce que j’ai reçu en la soutenant et en contribuant à son développement. »
Isabelle Kocher
Directrice Générale du Groupe Engie, Membre du Conseil d’administration de la Fondation de l’ENS
« Retraité depuis sept ans déjà, le temps est venu pour moi de contribuer à aider les générations suivantes. C’est pour cela que j’ai choisi d’apporter mon soutien à la Fondation de l’École normale supérieure. Je suis en particulier très sensible aux opérations favorisant les échanges internationaux, en particulier les bourses accordées aux jeunes chercheurs pour des séjours de longue durée dans des laboratoires étrangers. J’ai pu en effet constater, pendant toutes ces années passées dans l’université, combien de tels séjours étaient bénéfiques pour eux et les faisaient progresser en originalité, en autonomie et en maturité. »
Jean-Louis Vialle
Promotion 1966 Sciences, ancien enseignant-chercheur à Paris (ENS) et Orsay
« Donner à l’ENS, c’est pour moi une manière de marquer ma reconnaissance à une institution dont les leçons continuent de m’accompagner dans ma vie professionnelle et personnelle : l’indépendance d’esprit, le goût d’apprendre, le respect de la dignité humaine. Je veux aider à préserver ce lieu unique où les différentes avenues du savoir s’épanouissent en se rejoignant. »
Jean-Marie Guéhénno
(1968 L)
« Je suis très attaché et très attentif aux projets soutenus par la Fondation, et très heureux de constater que l’École se donne des outils de mécénat et développe une culture philanthropique, grâce auxquels la communauté normalienne peut s’impliquer directement dans le financement de projets qui font sens pour chacun en fonction de son histoire et de ses expériences personnelles, préparent notre avenir et ont un impact sur l’évolution de l’École et la diversité de son recrutement en particulier. »
Hervé Ferrage
(1987 L)
« L’École m’a permis de devenir ce que j’étais. Le lieu des hybridations improbables d’ouverture pluridisciplinaire et d’exigence du détail qu’inspire le travail de recherche. Toujours sous le regard des grands disparus penchés sur votre épaule. C’est surtout plus tard, avec la distance temporelle et spatiale, que j’ai réalisé la perception et les atouts de cette différence. La trajectoire de praticien que j’ai prise sans m’éloigner tout à fait d’où je savais venir fut encore un cas d’hybridation, et en cela une fidélité ultime à l’École. J’ai toujours été sensible et attentif au nécessaire mélange social des talents qui demeure pour moi et l’atout historique et l’exigence future. Mon engagement pour la mise en place de bourses allant dans ce sens est aussi une promesse tenue à l’institution qui me l’a déjà tant rendu. »
Pascal Blanqué
(1985 L)
« L’École est une institution unique qui reprend toutes les belles traditions de l’intelligence et de l’éducation européenne. Elle donne à tous ses élèves cette heureuse occasion de penser et d’apprendre en compagnie des plus grands esprits du temps. Ce faisant elle est une vraie promesse d’avenir qu’il nous revient de porter. Accorder une chance d’accès à l’École aux candidats moins favorisés est une condition essentielle de l’excellence du recrutement et une garantie contre l’enfermement intellectuel. La pérennité de l’École ne sera assurée que si elle réussit à attirer les meilleurs dans des conditions qui soient à la hauteur de ses missions et comparables à celles offertes par les institutions supérieures de même niveau dans le reste du monde. »