Le 7 décembre 2021, une centaine de participants se sont réunis à l’ENS et en visioconférence, pour une présentation des avancées du centre QBio, un an après la première édition qui s’était tenue en 2020, totalement en distanciel pour des raisons de restriction sanitaire.
Le duplex mis en place pour cette soirée, entre Paris et Boston, a permis une prise de parole de Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en déplacement aux Etats-Unis, et une présentation inédite de Catherine Dulac (ENS 1982S), professeure de biologie moléculaire et cellulaire à Harvard et professeure extraordinaire à l’ENS, Prix Breakthrough 2021 en sciences de la vie, sur les apports de la biologie quantitative dans les neurosciences.
La biologie quantitative est « l’une des grandes orientations de la biologie contemporaine », expose Marc Mézard. « Une des frontières de la science particulièrement intéressante en ce moment ».
Le programme QBio interroge les chercheurs de disciplines variées ; par sa dimension de formation transdisciplinaire, il mobilise des étudiants en mathématiques, physique, chimie et biologie au sein du laboratoire QLab.
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ouvre la conférence en direct de Boston, et remercie Marc Mézard qui a saisi « toute l’importance de la biologie quantitative dans l’évolution des sciences de la vie pour conduire un projet ambitieux ».
« QBio fait partie des réussites françaises », indique-t-elle, avant de rappeler l’entrée de la biologie dans une nouvelle phase avec des études quantitatives qui nécessitent d’avoir des centres transdisciplinaires capables d’attirer des talents du monde entier. Grâce à PSL notamment, la ministre mentionne que l’ENS bénéficie d’un environnement exceptionnel pour fédérer les meilleurs talents et les former.
Le centre QBio fait partie de PariSanté Campus, un centre de recherche et d’innovation dans la santé numérique, installé à la frontière du 15ème arrondissement de Paris. À terme, en 2028, c’est au Val-de-Grâce, sur 70 000 m2 au cœur de la capitale, que PariSanté Campus s’installera pour une recherche fondamentale de niveau mondial, un centre international de conférences et un incubateur de start-up riche en projets entrepreneuriaux.
La ministre annonce que l’État français est résolument engagé pour transformer cet écosystème et positionner la France aux avant-postes de l’Europe en matière d’innovation en santé. « Ce projet est résolument transformateur. Nous voulons tous une France en mouvement, ouverte sur l’avenir. Merci à tous d’avoir contribué à construire cette France de demain. »