Bourses Femmes et Sciences
Pour la parité dans les filières scientifiques
L’École Normale Supérieure œuvre depuis longtemps pour réduire les inégalités liées au genre.
Cependant, l’Ecole l’a constaté en 2022 : les départements de mathématiques, d’informatique et de physique ne comptent que 10 à 20% de femmes. En cause : le poids des stéréotypes de genre et la sous-représentation des filles dans les filières scientifiques.
École inclusive, l’ENS vise la parité des admissions au sein de ses départements scientifiques pour 2030. Pour atteindre cet objectif, l’Ecole veut inciter les étudiantes à se présenter au Concours Normalien Étudiant, ouvert aux étudiants et étudiantes de classes préparatoires ou en licence à l’université.
Les objectifs
En février 2023 l’ENS a lancé le programme « Femmes et Sciences » : un programme de bourses assurant à toutes les étudiantes recrutées en mathématiques, physique et informatique (via le CNE) un financement de 1 000 euros par mois, durant les trois années de leur formation. Les objectifs :
✔️Susciter plus de candidatures féminines en sciences.
✔️Convaincre les femmes qu’elles sont les bienvenues dans les départements scientifiques.
✔️Les inciter à choisir l’ENS et son offre exigeante de formation par la recherche.
Impact
Grâce à de généreux dons de mécènes, ce programme de bourses a maintenant trois ans. Dès la rentrée 2023, le nombre de candidatures de femmes au Concours Normalien Étudiant en physique a augmenté : 60 candidates alors qu’elles n’étaient que 40, l’année précédente.
Cette hausse significative du nombre de candidates se reflète dans les admissions, ce qui permet au département de physique d’avoir pour la première fois de son histoire, une promotion paritaire d’étudiants recrutés via le CNE.
Les résultats en 2024 sont tout aussi encourageants : sur 27 étudiants recrutés via le CNE, 14 sont des femmes. En physique, elles représentent 64% des intégrées, et 50% en mathématiques.
Depuis la rentrée 2024, on compte 30 lauréates d’une bourse d’excellence Femmes et Sciences dans les trois départements scientifiques.
Ce saut permet de mesurer la puissance du dispositif et l’effet concret des dons sur l’égalité des chances à l’École.









