L’École normale supérieure-PSL et sa Fondation, avec le soutien du Fonds Renault pour l’Art et la Culture, ont inauguré le 15 octobre la Chaire Street ART(s), portée par le département Arts de l’ENS.
Une soirée placée sous le signe de la création et du dialogue entre arts et sciences, marquant le coup d’envoi d’un partenariat de quatre ans.
Explorer le street art entre recherche et création
Cette nouvelle chaire, dirigée par Charlotte Guichard (histoire de l’art moderne) et Antoine de Baecque (études cinématographiques, directeur du département ARTS), vise à explorer les arts urbains – graffiti, fresques, installations, musiques urbaines – et à en analyser les enjeux esthétiques, sociaux et politiques.
Portée par le laboratoire SACRe (Sciences, Arts, Création, Recherche), elle associera recherche, enseignement et diffusion, faisant dialoguer artistes, chercheurs et publics. Des festivals et expositions seront également organisés à l’ENS tous les deux ans, afin de partager et valoriser les travaux menés dans le cadre de la chaire.

— Jay One Ramier, artiste peintre et plasticien, directeur artistique de la soirée de lancement
© Damien Paillard
“Huit enseignements dès cette première année de la chaire Street ART(s), qui va durer quatre ans, et qui va permettre de véritables investissements scientifiques : des recrutements de post-doctorants, de doctorants, des résidences d’artistes, la tenue de deux festivals pendant ces quatre ans, d’un grand colloque autour du Street Art.
La chaire Street ART(s) va devenir un pôle scientifique et artistique, mêlés, autour de ce qu’on appelle aujourd’hui la recherche-création.”

— Antoine de Baecque, directeur du département des Arts de l’Ecole normale supérieure
© Damien Paillard
Une soirée inaugurale à la croisée des mondes
Les invités ont été accueillis place Alfred Kessler pour une déambulation musicale menée par le saxophoniste Laurent Estoppey, accompagnée de danseurs et des créations sonores de Jay One Ramier.
La soirée s’est poursuivie en salle Dussane, avec un ciné-concert autour du film Black and Tan (Dudley Murphy, 1929), interprété par Felipe Cabrera, Johan Farjot et Hugh Coltman.
Dans la bibliothèque historique des Lettres, les œuvres de Jay One Ramier et Hugo Vitrani ont été exposées, avant une série de discours prononcés par Frédéric Worms (directeur de l’ENS), Catherine Gros (directrice du Fonds Renault pour l’Art et la Culture), Caroline Guény-Mentré (directrice de la Fondation de l’ENS) et Antoine de Baecque.
La soirée s’est conclue sur un DJ set signé Jay One et DJHarvey Marshal.

— Laurent Estoppey, saxophoniste, accompagné de deux danseurs
© Damien Paillard
“Je me réjouis que le Street Art entre à l’ENS, une nouvelle façon qu’on peut proposer aux étudiants, aux étudiantes, de regarder les œuvres d’art, de les interroger, de proposer aussi de nouvelles généalogies artistiques pour l’Histoire de l’Art.”

— Charlotte Guichard, co-directrice de la chaire Street ART(s) de l’ENS
© Damien Paillard
Un partenariat philanthropique autour de la création contemporaine

— Catherine Gros, directrice du Fonds Renault pour l’Art et la Culture
© Damien Paillard
Soutenue par le Fonds Renault pour l’Art et la Culture, la Chaire Street ART(s) illustre la volonté commune de la Fondation de l’ENS et de ses mécènes de favoriser les croisements entre savoirs et pratiques artistiques contemporaines.
Elle permettra de développer un programme scientifique et culturel inédit, à la croisée de la recherche académique et de la scène artistique urbaine.

© Damien Paillard

